Qu’est-ce que le luxe ? L'ostentation, le raffinement ? Je préfère penser, comme une autre avant moi, qu'il s'agit d'une "nécessité qui commence là où la nécessité s'arrête".
Reste que dans le domaine de la beauté, il est- était- quasi impossible d’allier
luxe et éthique responsable, aussi bien au niveau de la fabrication que de la
composition des cosmétiques.
Bien sûr, des marques nouvelles telles que Ren ou Tata Harper ont bien vu la demande croissante
envers les produits clean, et les immenses possibilités offertes sur ce secteur.
L’arrivée sur le marché de telles marques, ainsi que
l’énorme succès qu’elles connaissent, fera-t-elle changer les marques conventionnelles ?
Evidemment, toute petite Française a vu son enfance et adolescence bercées par Yves Rocher, les réductions incessantes (encore aujourd'hui), et le petit plus : une image verte, respectueuse de l'environnement etc, etc, etc. Sauf que mis à part la ligne bio de la marque, les produits sont loin de satisfaire aux exigences d'une marque verte. Même chose pour Lush (qui d'ailleurs m'a bien énervée avec le coup des "manif devant l'ambassade de Russie pour lutter contre l'homophobie", mince ils ne savent pas même de quoi ils parlent. Qu'ils s'occupent de leurs produits avant toute chose, merci.)
(Parenthèse énervée refermée)
Lush dont j'été cliente quelques années (je me souviens de mon séjour en Angleterre quand j'étais au collège, et de m'être précipitée dans une boutique pour tout voir/sentir/mais pas tout acheter), m'a définitivement déçue. Pour le prix en premier lieu : un gel douche plein de SLS de 100ml à 7 euros, comment dire... Ensuite, pour la composition et la qualité des produits proposés. Les odeurs de leurs produits m'incommodent totalement désormais, c'est dire.
La présence de marques comme Ren, One Love Organics ou autres m'enthousiasme, car le bio et le naturel était par trop cantonné à des produits très peu attrayants (gros soucis de com et de marketing), austères et pas du tout glamour. Même s'ils ne jouent pas dans la même catégorie de marques comme Chanel, La Prairie ou autre; ils ont leur place propre- une fourchette de prix allant du haut de gamme au luxe, une transparence totale sur la fabrication et la provenance des cosmétiques, et grand plus : une image. Une vraie. Qui envoie du rêve !
Exemple :
May Lindstrom Skincare.
La jeune femme ayant créé la marque, May Lindstrom donc, est une ancienne mannequin. Elle est la propre égérie de sa marque, et propose des produits naturels
hors de prix et absolument luxueux.
Mon cheminement vers le naturel a commencé par les cheveux, car les huiles végétales sont les seules à pouvoir maîtriser et embellir ma crinière. Ce depuis des années (depuis le collège). Après, j'ai un peu oublié, j'ai essayé pas mal de choses, surtout le pire. Je ne me suis jamais vraiment intéressée à la composition des produits que j'utilisais - que ce soit pour le corps, le visage, les cheveux. Sauf qu'après avoir bousillé mes cheveux il y a un an (deux décolorations à deux jours d'intervalle- du grand n'importe quoi, n'est-ce pas ?), j'ai commencé à chercher des conseils sur internet. J'ai alors lu énormément de choses sur le henné. Et je me suis souvenue en avoir fait un quand j'étais plus jeune (je voulais des reflets auburn). J'ai passé commande sur Aroma Zone, et c'est là que
tout a commencé - en quelque sorte.
J'ai jeté tous mes produits cheveux, qui faisaient plus de mal que de bien... Oui, la Moroccan Oil (à 50 boules le flacon, ça fait un peu mal,
mais bon) aussi est passée à la poubelle, et tous les produits de marques ethniques (comme Mizani), ou coiffeur (Kerastase).
Pour m'expliquer, et éclairer mon cheminement; disons que je n'ai jamais été une grande fan de maquillage. J'aime simplement avoir un trait d'eye liner et un peu de rouge à lèvres. Je déteste me maquiller la peau; je ne le fais jamais, même quand j'avais des petits boutons pendant l'adolescence. Ce qui m'a traumatisée, je pense, c'est de voir mes camarades au collège se tartiner de fond de teint au lieu de traiter leurs boutons. Je préfère traiter que cacher. Je n'achète jamais de maquillage (sauf du rouge à lèvres et de l'eye liner, hein). Donc, j'ai également appliqué ma pensée à mes cheveux. J'ai arrêté d'utiliser des cache-misère pour enfin les découvrir/traiter/apprécier.
Et j'ai ensuite élargi ce mantra à tous les autres domaines. Sans que ça ne devienne obsessif, je fais attention aux compositions des produits que j'achète - quand je désire acheter quelque chose de purement clean, je ne le ferais pas sur un rouge à lèvres Mac ou un fard à paupières Chanel, ça n'aurait aucun sens.
A suivre... :)